Ce jardin est magnifique… mais il pourrait nourrir tout un village!
Ce jardin est magnifique… mais il pourrait nourrir tout un village!
Aux portes de Luang Prabang, au nord du Laos, se trouve un lieu d’une beauté paisible: le Nahm Dong Park.
Un jardin tropical suspendu entre montagnes et rivières, où la nature s’exprime librement à travers les fleurs, les sentiers et le murmure de l’eau.
C’est un espace splendide, conçu pour le plaisir des visiteurs, un lieu de promenade et d’émerveillement.
Mais en observant ce parc, une idée germe: et si un tel endroit pouvait devenir bien plus qu’un lieu touristique?
Et s’il devenait un jardin nourricier, capable de subvenir aux besoins d’une communauté entière?
Un jardin de beauté... mais pas encore d’abondance
Le Nahm Dong Park impressionne par la richesse de sa flore.
Des allées fleuries, des vergers, quelques légumes, des animaux ici et là — des tortues, des cygnes noirs, des poules.
C’est un décor harmonieux, soigné, qui émerveille les promeneurs.
Mais derrière cette splendeur, on ressent qu’il manque quelque chose: la dimension nourricière, cette idée que la nature peut être belle et productive.
Avec les principes de la permaculture, un tel terrain pourrait devenir un modèle d’abondance vivante.
Car la permaculture ne se limite pas à cultiver sans produits chimiques: elle cherche à créer des écosystèmes équilibrés, capables de nourrir les humains tout en régénérant la terre.
Imaginez ces mêmes allées, mais plantées de fruits, d’arbres à noix, de plantes médicinales, de légumes vivaces, d’herbes aromatiques...
Imaginez que chaque recoin du parc serve à la fois à nourrir, soigner et émerveiller.
Repenser nos espaces: de la décoration à la production
Dans notre société moderne, beaucoup d’espaces naturels sont conçus uniquement pour le regard.
Mais un jardin pourrait être esthétique et fonctionnel à la fois.
Dans un pays comme le Laos, où la terre est fertile et l’eau abondante, chaque mètre carré de sol pourrait servir à créer de la nourriture.
Ce n’est pas seulement une question d’écologie, c’est une question de liberté.
Plus un lieu produit ses propres ressources, plus il devient autonome.
Et plus une communauté s’organise autour de cette abondance, moins elle dépend du système économique extérieur.
Créer de tels jardins, c’est une manière de répondre à la pénurie, à la peur du manque, à la dépendance financière.
Car quand la nourriture, l’eau et le logement deviennent accessibles à tous, l’argent perd son pouvoir sur nos vies.
L’abondance comme vision du monde
Dans la vidéo, j’explique que cette réflexion sur le Nahm Dong Park rejoint une idée plus vaste: celle de l’abondance partagée.
Pourquoi devrions-nous continuer à vivre dans un monde où tout est rare, cher et contrôlé, alors que la nature offre tout gratuitement?
La clé réside dans notre capacité à coopérer.
Si chaque communauté décidait de cultiver ses terres, de produire localement ses ressources et de partager le fruit de son travail, la pénurie disparaîtrait naturellement.
Nous pourrions vivre sans “gagner notre vie”, parce que la vie elle-même redeviendrait abondante.
C’est là que l’idée de Michael Tellinger, fondateur du mouvement One Small Town, prend tout son sens.
Son concept est simple: si chaque citoyen offrait 3 heures par semaine à un projet coopératif local, en mettant ses compétences et sa passion au service du bien commun, la communauté pourrait produire tout ce dont elle a besoin.
Et en retour, chaque participant recevrait gratuitement les produits et services créés par ce collectif.
👉 Découvrir le projet One Small Town
Imaginez un village où la boulangerie, le potager, la fabrique de savon ou le verger appartiennent à tous, où le travail collectif remplace le profit individuel.
C’est une vision concrète d’un monde où l’économie du don reprend sa place naturelle.
De la théorie à la pratique
Cette idée n’est pas un rêve utopique.
Partout dans le monde, des gens expérimentent déjà ces modèles.
Des éco-villages, des coopératives agricoles, des jardins collectifs s’organisent sur les mêmes principes: produire localement, partager équitablement, vivre simplement.
Le Laos, la Thaïlande et bien d’autres régions d’Asie offrent un terrain fertile pour cette transition.
Les terres sont encore disponibles, la culture communautaire est forte, et les besoins essentiels peuvent être couverts avec peu de moyens.
Il suffit d’une volonté collective, d’un peu de savoir-faire, et de la conviction que la nature est notre première alliée.
Créer ton propre oasis d’abondance
Et toi, que pourrais-tu faire là où tu es?
Même sans posséder de terre, il est possible de commencer petit:
cultiver quelques plantes médicinales, échanger des semences, créer un potager partagé, ou simplement apprendre à connaître la biodiversité autour de soi.
Chaque action nourrit l’abondance collective.
Pour aller plus loin, je mets à disposition deux guides gratuits:
👉 Guide “PermaZen” – Crée ton jardin résilient, même si tu pars de zéro
👉 Ebook “Créer votre Paradis personnel” – La recette d’une vie heureuse
Ces ressources t’aideront à poser les premières pierres d’un mode de vie plus libre, plus conscient et plus joyeux.
Rejoindre le mouvement
Le changement commence toujours par une idée, puis par une rencontre.
C’est pour cela que j’ai créé le groupe Telegram VivrePlus, un espace pour échanger entre passionnés de permaculture, d’autonomie et de spiritualité pratique.
Tu peux nous rejoindre ici:
👉 https://t.me/+jMrRGhtk-DBiOTA0
Et si la beauté devenait nourricière?
Le Nahm Dong Park est déjà un lieu magnifique.
Mais il pourrait être encore plus merveilleux s’il devenait un symbole vivant de ce que la permaculture peut offrir: un monde où chaque fleur nourrit, chaque arbre protège, chaque geste relie.
🎥 Pour visualiser cette réflexion en images:
👉 Regarde la vidéo sur YouTube
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Ce n’est pas qu’un rêve!
Créer un monde d’abondance, ce n’est pas une utopie.
C’est un choix, une vision à incarner ici et maintenant.
Chaque jardin, chaque communauté, chaque être humain peut devenir un point de départ pour une transformation globale.
Et tout commence par un regard nouveau sur la terre, cette terre vivante qui, si on la respecte, peut vraiment nourrir tout un village!
